Yesterday, I found a moral decline in some shareho
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The 4K market is booming (same in europe) and we are also witnessing a change of mentality with a break in the traditional TV.
We slowly assist a migration of subscribers to new television content offerings online, often cheaper and better supplied in content.
I invite you to read this interesting article below (lalibre - Belgium - 17.8.2015). It is in French.
I made a copy / paste because the entire article is available to subscribers. I hope that you could translate with Google.
http://www.lalibre.be/economie/actualite/la-t...4653512234
Patience because change is ineluctable and the 4K market is growing quickly. Many “cord-cutters“ go to the streaming services and search for the best quality as ULTRAFLIX.
La devise de la Belgique est “l’union fait la force” – the unity is strength.
GO NTEK
La télé de papa, c'est fini: l'écran TV classique est-il en péril?
C’est à un mini-krach boursier auquel on a assisté, il y a une dizaine de jours, aux Etats-Unis. En l’espace de deux séances (mercredi et jeudi), 37 milliards de dollars de capitalisation sont partis en fumée suite à la dégringolade des cours des grands groupes de divertissement (Disney, Time Warner, 21st Century Fox, Viacom…). Derrière eux, on retrouve toutes les chaînes vedettes diffusées par les câblo-opérateurs américains : ESPN, ABC, Disney Channel, Nickelodeon, Fox… Il aura suffi que ces groupes fassent preuve de modération dans leurs perspectives de croissance pour semer un vent de panique. Analystes et investisseurs y ont vu la concrétisation d’un scénario qui hante de plus en plus les grands réseaux câblés américains : la migration des abonnés vers les nouvelles offres de contenus télévisuels en ligne, souvent bien moins onéreuses et de mieux en mieux fournies en contenus.
Sachant que ce qui se passe outre-Atlantique n’est jamais sans impact, à terme, sur le secteur audiovisuel européen, la question est posée de savoir si l’évolution américaine - marquée par une consommation de plus en plus "délinéarisée" de contenus via Internet (à l’instar de ce que propose Netflix) - préfigure un chamboulement en Europe.
Spécificités américaines
"Il faut parler d’évolution et non pas de chamboulement", explique Bernard Cools, directeur adjoint de l’agence médias Space. La télé linéaire - c’est-à-dire celle que l’on consomme depuis plus de soixante ans - reste le modèle dominant en Belgique. Le "business model" fonctionne toujours sur deux piliers : les abonnements à un télédistributeur et la publicité. Bernard Cools identifie en outre deux spécificités américaines : l’overdose de pub et le prix élevé des abonnements au câble. "Ce prix rend la tentation du cord-cutting (le désabonnement au câble, NdlR) bien plus forte que chez nous", souligne l’expert.
Bernard Cools rappelle aussi quelques indicateurs démontrant que l’évolution observée aux Etats-Unis n’a pas encore atteint, dans les mêmes proportions, le Vieux Continent. Ainsi, le temps passé en Belgique devant l’écran de télévision reste en croissance. "On en est à 134 minutes par jour en Flandre et à 160 du côté francophone. La télé linéaire ne montre aucun signe de fatigue !" Il faut y ajouter les autres écrans (smartphones, tablettes…) et la consommation différée de contenus (dont la part atteindrait 10 %).
Changements inéluctables
Et les jeunes, que l’on dit de plus en plus éloignés des écrans de télévision "à la papa" au profit des supports mobiles ? Là aussi, rien ne montre que la TV traditionnelle est en voie de marginalisation, répond notre interlocuteur. "Les moins de 30 ans passent encore plusieurs heures par jour devant la télé. Mais ils cumulent les usages d’écrans", analyse Bernard Cools. Pour faire bref, les jeunes regardent "The Voice" tout en étant occupés sur Facebook, Twitter, Instagram ou WhatsApp.
Si la situation paraît donc assez confortable pour les diffuseurs et éditeurs belges de TV, Bernard Cools et Thierry Tacheny leur recommandent de se préparer à une évolution "inéluctable" : celle qui verra, à l’image de ce qui se passe aux Etats-Unis, monter en puissance la consommation "délinéarisée" de la télé via des plateformes numériques interactives. "La seule inconnue, en fin de compte, est de savoir à quel rythme ça va se passer", estime l’expert de Space.
Ces Américains qui "coupent le cordon"
Quatre lettres (ESPN) et une petite phrase ("des modestes diminutions d’abonnements" auront donc suffi à mettre le feu aux poudres à Wall Street, la semaine dernière. Outre-Atlantique, certains analystes n’hésitent pas à parler de "grande implosion" marquée par une rupture avec le modèle de la télé traditionnelle, celle que l’on consomme via le câble et de façon linéaire.
Thierry Tacheny, consultant chez Divedia et observateur pointu du secteur de la télé, ne verse pas dans cette radicalité. "Les choses bougent, dit-il, mais lentement. Les audiences des télés américaines ne dégringolent pas et les revenus publicitaires restent importants. La télé traditionnelle ne va donc pas mourir demain."
Mais un mouvement de fond est en marche. "Aux Etats-Unis, le bouquet sportif ESPN du groupe Disney est celui que tous les câblo-distributeurs veulent avoir dans leur offre. Il est incontournable auprès des abonnés au câble", analyse M.Tacheny. La simple annonce d’un léger tassement du nombre d’abonnés à ESPN a provoqué une douche froide "car ça signifie que des gens se sont désabonnés de la télé câblée" pour regarder des contenus audiovisuels sur Internet . Ces personnes ont un nom : les "cord-cutters".
Si le mouvement n’a encore rien de massif, les données statistiques révèlent que, depuis 2011, le nombre d’Américains abonnés à une offre de télévision (câble, satellite…) est en régression constante. Si on y ajoute un affaissement des revenus publicitaires des grands réseaux américains, on voit que "les deux moteurs alimentant les chaînes" connaissent des ratés. De quoi susciter l’inquiétude auprès des analystes quant à la pérennité du "business model" de ces chaînes.
Ce mouvement du "cord-cutting" s’explique en grande partie par un changement dans les usages des consommateurs, surtout chez les "millenials". Chez ces personnes nées entre 1980 et 2000, l’écran est devenu à la fois multiple et mobile (PC, smartphones, tablettes) et les contenus audiovisuels se consomment à la demande sur Internet. La plateforme de vidéo à la demande Netflix - qui compte déjà 41 millions d’abonnés sur le seul territoire américain ! - est devenue le porte-drapeau de cette mutation. "Netflix a pour effet de démembrer les offres du câble", diagnostique Thierry Tacheny. En d’autres mots, là où un abonné au câble paie 130 dollars par mois pour accéder à une offre pléthorique de chaînes (jusqu’à 180 !), Netflix donne accès à des contenus (séries, films, documentaires…) pour moins de 10 dollars par mois. "Cela remet en question toute l’économie de la distribution de contenus audiovisuels par les grands groupes américains", estime le consultant belge. Dans ce cadre, "ESPN pourrait très bien être tenté de faire cavalier seul" en intégrant une offre moins pléthorique et meilleur marché.
Qu’adviendrait-il alors de chaînes moins attractives ? Et avec quelles conséquences auprès des annonceurs ? "Il y a une inquiétude majeure qui est en train de poindre dans tout l’écosystème de la télé par câble aux Etats-Unis", conclut Thierry Tacheny.